Compositeurs contemporains

Henryk Gorecki (1933-2010), compositeur polonais

Henryk Gorecki
Henryk Gorecki

De tous temps il s'est trouvé des compositeurs sauvés de l'oubli par la grâce - si c'en est une - d'une oeuvre singulière ayant quasiment occulté toutes les autres, pourtant présentes à leur catalogue. Leur liste est de longueur variable selon le degré de culture musicale de chacun : à titre d'exercice, assurez-vous quand même que vous ne connaissez pas que l'Apprenti Sorcier de Paul Dukas, le Poème d'Ernest Chausson, les Planètes de Gustav Holst, les Nuits dans les Jardins d'Espagne de Manuel de Falla, Carmina Burana de Carl Orff, ..., et amusez-vous à compléter cette liste, à l'usage des autres bien sûr ! Cette (més)aventure est arrivée à Henryk Gorecki (1933-2010), un musicien polonais qui nous a quittés trop tôt. De santé précaire (on lui a comptabilisé 6 séjours hospitaliers rien qu'avant 26 ans), il n'a pas connu d'autre choix que de passer les 60 premières années de son existence à (proximité de) Katowice, une des cités les plus polluées d'Europe. Lorsqu'une éclaircie est apparue dans sa vie, vers 1991, à la faveur d'un événement musical exceptionnel sur lequel nous allons revenir, l'homme put enfin se retirer dans l'environnement agréable auquel il aspirait. Le musicien eut moins de chance : handicapé par la maladie, il ne composa plus que parcimonieusement, visant à l'essentiel.

Gorecki (prononcez "Goretzki") a hérité des dons musicaux de sa mère, une pianiste décédée à 26 ans alors que lui-même n'avait que deux ans. D'abord instituteur, il a repris, en 1955, des études de composition musicale auprès de Boleslaw Szabelski (1896-1979), un professeur influent (Intéressante Symphonie n°4, 1957), lui-même élève de Karol Szymanowski (1882-1937).

Dans sa vie professionnelle, faite d'enseignement autant que de composition, Gorecki a été perçu comme une personnalité intransigeante et indépendante (en particulier à l'égard du parti communiste avec lequel il est resté en conflit permanent). Le professeur Gorecki était réputé peu commode avec ses étudiants, les houspillant sans cesse et leur expliquant qu'un compositeur digne de ce nom n'a de compte à rendre à personne afin de décider de l'oeuvre qui vaut la peine d'être écrite. Il avait coutume de dire, j'adapte : "Si vous écoutez les souhaits des uns et des autres, vous n'entendrez que des voeux contradictoires et vous finirez par ne plus rien écrire de valable. Le public doit faire sa part du travail et le compositeur ne peut être tenu pour comptable de l'effort que cela lui aura demandé". Le compositeur Gorecki a tenté de rester fidèle à cette profession de foi, ce qui ne l'a pas empêché de glisser insensiblement d'un modernisme pur et dur vers un retour à une tradition parfois fort ancienne. C'est l'histoire de cette évolution qui est contée ci-après.

On a longtemps ignoré l'oeuvre de Gorecki, en Occident, au motif que les enregistrements faisaient largement défaut. Cette excuse n'est plus valable aujourd'hui, depuis que l'Institut National Polonais de l'Audiovisuel a entrepris de mettre en ligne d'importantes archives de la Radio Polonaise, une conséquence culturelle du 25ème anniversaire des élections libres de 1989. La plateforme Internet ninateka.pl, entièrement libre d'accès, propose actuellement un inventaire exceptionnel d'oeuvres de Witold Lutosławski, Henryk Górecki, Krzysztof Penderecki, Andrzej Panufnik et Wojciech Kilar, incontournable ! Cette chronique puise abondamment dans cette manne et complète éventuellement par quelques enregistrements réalisés en studio.

Les toutes premières oeuvres de Gorecki ne sont pour la plupart que des travaux de fin d'études en style néo-classique, l'occasion de se faire la main. Dans son catalogue, ces oeuvres, peu nombreuses, ne dépassent pas l'opus 10, par exemple : Variations opus 4, pour violon & piano (1956) et Sonate opus 10, pour 2 violons (1957). Cependant on devine qu'une évolution est en cours dans la Sonate opus 6 (1956), pour piano : les dissonances apparaissent que le Chant pour orchestre opus 7 (1956) démultiplie, noyant deux pianos dans le magma en fusion d'un orchestre de chambre.

Un modernisme intransigeant

Cherchant à s'affirmer au travers d'une adhésion au modernisme ambiant, Gorecki s'est initié à la technique sérielle de Webern. Il y a développé une variante pointilliste d'un grand raffinement sonore dans deux oeuvres particulièrement remarquables : les Miniatures, opus 13, pour deux pianoforte (1957) et surtout le Concerto, opus 11, pour 5 instruments et quatuor à cordes (1957). Ce titre inhabituel informe qu'il ne s'agit pas d'un nonette, au sens habituel du terme : le début ne met en scène que les 5 instruments autonomes (flûte, clarinette, trompette, xylophone et mandoline) ne les mêlant au quatuor qu'à la fin de l'oeuvre. Ce principe d'une géométrie variable est très présent dans l'oeuvre de Gorecki.

La voie ouverte était prometteuse mais le compositeur a changé ses plans, basculant sans crier gare dans un sonorisme bruyant. Le sonorisme cultive les grappes sonores pour elles-mêmes, sans intention mélodique. C'était une technique à la mode en Pologne, à cette époque, et Krzysztof Penderecki (1933-2020) était un chef de file très apprécié (Anaklasis, 1959) mais Gorecki voulait frapper plus fort, en tous cas faire davantage de bruit que lui. Il s'est donc spécialisé dans un sonorisme percussif et dissonant, sans doute dans l'espoir d'impressionner les habitués du festival contemporain de l'Automne de Varsovie (Epitaphe, opus 12 (1958), Symphonie n°1, opus 14 (1959), Monologhi, opus 16 (1960) et Scontri, opus 17 (1960)). Aujourd'hui, reconnaissons que cette musique demeure difficilement supportable pour les oreilles - majoritaires ! - qui répugnent à entendre ces pluies d'accords extravagants, jusqu'à dix sons simultanés. Je doute donc que les oeuvres citées puissent vous impressionner tant que cela mais je vous rassure, elles ne constituent en rien une base d'appréciation de l'oeuvre entière de Gorecki, lisez la suite !

La période expérimentale n'a heureusement pas duré, elle a commencé à se déliter vers 1964, date de composition de Choros I, opus 20, pour cordes encore grinçantes. Dès 1963, Gorecki avait reçu les doléances du chef polonais Tadeusz Ochlewski : celui-ci désirait sincèrement servir sa musique mais il y déplorait l'absence militante de mélodie. Le compositeur prit la remarque pour une invitation et écrivit en très peu de temps Trois Pièces dans le Style ancien. Rien que le titre est tout un programme : des mélodies y sont déclinées dans des modes empruntés à la musique ancienne polonaise, en pleine redécouverte à cette époque; seul le troisième mouvement réintroduit un (léger) élément de complexité en imposant (vers 06:10) que chaque section de cordes démarre sur un ton particulier de l'échelle dorienne, rien de très effrayant. Cette oeuvre ne porte pas de numéro d'opus, comme si le compositeur n'avait pas souhaité la consigner au catalogue officiel. Elle plut tellement au public qu'elle devint rapidement un cheval de bataille des orchestres à cordes en demande de répertoire; elle a d'ailleurs fait l'objet de nombreux enregistrements. Pour Gorecki, il devenait difficile d'ignorer un tel succès.

Vers 1965, Gorecki a définitivement compris que la voie qu'il s'était imposée jusque-là était inutilement compliquée et qu'elle risquait fort de ne (le) mener nulle part. Il s'est dès lors rangé aux arguments qui ont poussé des collègues d'Europe de l'Est (Einojuhani Rautavaara (1928-2016) en Finlande, Krzysztof Penderecki (1933- ) en Pologne, Arvö Pärt (1935- ) en Estonie et Valentin Silvestrov (1937- ) en Ukraine), empêtrés comme lui dans un modernisme stérilisant, à revenir vers une musique plus accessible. Il ne lui restait plus qu'à trouver le moyen de fuir l'avant-garde sans nécessairement renier ses convictions. Choeur, opus 21 (1965) tire, par exemple, son climat particulier d'une écriture modale, par tons entiers, qui nous éloigne désormais de l'échelle chromatique à 12 sons. Quant à l'Ancienne Musique polonaise, opus 24 (1969), elle a recours à des incantations obsédantes sur des motifs courts, d'inspiration médiévale, qui reviendront de façon récurrente dans les oeuvres ultérieures.

un minimalisme archaïque introverti

La voix humaine a fait une entrée remarquée dans l'oeuvre de Gorecki, jusque-là très instrumentale, y apportant l'élément apaisant qui manquait précisément. La Symphonie n°3, opus 36 (1976), a particulièrement transformé l'art et la vie de son auteur. On l'a présentée comme un OVNI surgi de nulle part (à l'exception près d'une référence possible au Stabat Mater de Karol Szymanowski) mais c'était oublier plusieurs oeuvres annonciatrices : Ad Matrem (1971, ne manquez pas l'ascension finale, à partir de 9:10) ou le finale (mais le finale seulement !) de la Symphonie n°2, opus 31 (1972).

Note. Cette symphonie n°2, stylistiquement hybride, a résulté d'une commande de la fondation Kosciuszko de New York, qui laissait toute latitude au compositeur sauf qu'elle devait impérativement porter le surnom "Copernicus" ! Peut-être dans son étonnant dernier mouvement, Gorecki a-t-il voulu évoquer le mouvement éternel des planètes autour du Soleil, révolution copernicienne oblige ? En tous cas, il a d'emblée entraîné le public vers un monde planant inconnu jusque-là.

En 1977, le Festival de Royan, un des sanctuaires de l'avant-garde pointue (Stockhausen, Mefano, Amy, etc), avait assez normalement invité Gorecki à produire sa dernière symphonie, terminée un an plus tôt. La surprise fut double : d'une part, le public eut droit à une oeuvre néo-modale ramant complètement à contre-courant et de plus, il demeura sans réaction, ni hostile ni enthousiaste. L'oeuvre comporte trois mouvements lents s'appuyant sur des textes étrangers les uns aux autres : un canon sur une très ancienne Lamentation monastique de Sainte Croix, dans laquelle la Vierge demande à partager les blessures de son fils mourant, puis une prière à la Vierge, griffonnée par une prisonnière de la Gestapo sur un mur de sa cellule à Zakopane, enfin le chant populaire d'une mère pour son fils décédé.

Elle a initialement fait une carrière honorable en Pologne, servie par la soprano, Stefania Woytowicz, et le chef, Andrzej Markowski. Par contre, en Europe occidentale, l'oeuvre fut ignorée, seulement récupérée par Maurice Pialat comme bande sonore pour son film "Police" (1985). On imagine que le compositeur a dû négocier son accord, signe qu'en Pologne les temps étaient sans doute plus durs qu'ailleurs (Quelques films feront encore ultérieurement un usage ponctuel de cette musique : "Fearless (1993)", de Peter Weir, enfin "The Tree of Life (2011)" et "To the Wonder (2012)", tous deux de Terrence Malick).

Gorecki : symphonie n°3
Symphonie n°3

C'est un enregistrement paru chez Nonesuch, en 1991 soit 15 ans après la composition, qui a révélé l'oeuvre au monde entier. La soprano était cette fois Dawn Upshaw, accompagnée par David Zinman. Il ne fait aucun doute qu'un marketing efficace a joué un rôle dans cette promotion fulgurante (un million de CD vendus rien que dans les pays anglo-saxons et un classement inhabituel en haut des hits parades, tous genres musicaux confondus !) : l'oeuvre fut présentée à un public jeune comme une variante classique de la tendance New Age à la mode dans la culture populaire. Gorecki s'est désolidarisé de cette récupération mais il l'a fait suffisamment discrètement pour ne pas contrarier l'emballement médiatique. On peut le comprendre : le succès commercial atteint a amélioré son confort de vie, l'autorisant enfin à s'extraire de la pollution de Katowice pour rejoindre Zakopane et les Monts Tatra qu'il appréciait tant.

Cette symphonie a depuis lors été enregistrée un très grand nombre de fois et les comparaisons ont fleuri entre toutes ces versions plus ou moins idiomatiques. Dans tous les cas, c'est la magie ressentie lors de l'entrée de la voix de la soprano dans chaque mouvement qui doit guider votre choix personnel (Soyez patients, il faut attendre environ 13 minutes dans le mouvement initial). Les voix de Zofia Kilanowicz (Chez Naxos) et Dawn Upshaw (Chez Nonesuch) se partagent généralement les suffrages mais je n'écarte pas celle, garantie d'origine, de Stefania Woytowicz (Chez Olympia, dans un enregistrement dont je ne me sépare pas).

Le succès planétaire remporté par cette symphonie n'a pas eu que des conséquences heureuses sur la vie de son auteur :

- Sollicité de toutes parts, réclamé un peu partout dans le monde et n'ayant pas la ressource de refuser les invitations (Presse internationale, Commande du Carnegie Hall, Lech Walesa et même le pape, Jean-Paul II, on va y revenir !), il s'est trouvé confronté à une pression extérieure à laquelle il n'était pas préparé. Ce qu'il a gagné en notoriété, il l'a perdu en temps d'écriture d'autant que son état de santé ne lui en laissait pas tant que cela. Voilà pourquoi, au bilan, il n'a catalogué que 85 numéros d'opus environ dont une majorité d'oeuvres de courtes durées.

- Des jalousies mesquines se sont révélées, émanant de compositeurs inquiets voire indignés qu'on puisse déserter l'avant-garde et récolter un tel succès. Ainsi Pierre Boulez, avec sa délicatesse habituelle, taxa l'œuvre de nullité absolue - je n'oserais répéter les termes utilisés - dans une interview au BBC Music Magazine.


En 1977, l'année de Royan si vous suivez, Gorecki a reçu une commande émanant de Karol Wojtyla, alors cardinal de San Cesareo in Palatio et en poste à Cracovie, d'une oeuvre destinée à commémorer (deux ans plus tard) les 900 ans de la mort du vénéré martyr Stanislas. Le résultat a été un Beatus Vir, opus 38 (1979), créé le jour dit par l'auteur, en présence du commanditaire devenu pape sous le nom de Jean-Paul II. Pour des raisons de sécurité, celui-ci ne put s'asseoir au premier rang.

Les succès enregistrés n'ont jamais entamé les convictions politiques de Gorecki : il a stigmatisé avec ses moyens les violences policières exercées contre le syndicat Solidarnosc, écrivant une pièce intitulée Miserere, opus 44 (1981). Il est également demeuré fidèle à ses convictions religieuses et resté proche du pape polonais, écrivant, Totus Tuus, opus 60 (Tout à Toi, Marie était la devise de l'évêque Wojtyla); l'oeuvre a été créée lors du troisième retour au pays natal du pape, en 1987. D'autres pièces d'inspiration religieuse, pour choeur rarement accompagné, sont, dans le désordre chronologique, Viens Esprit Saint, opus 61 (1988), Euntes ibant et flebant, opus 32 (1972), Lobgesang, opus 76 (2000), Salve Sidus Polonorum, opus 72 (2000) et Amen, opus 35 (1975), ces 4 pièces rassemblées sur un beau CD paru chez Delphian.

Toutes ces oeuvres baignent dans une atmosphère recueillie entretenue par un chant nostalgique et désespéré où flotte l'image de Marie, Mère vénérée dans une Pologne très catholique. Peut-être évoque-t-elle aussi inconsciemment la mère du compositeur, si tôt disparue ? Quoi qu'il en soit, elles participent du minimalisme poétique et religieux répandu dans les pays d'Europe de l'Est. Cela vaut aussi pour des pièces profanes pour choeur a capella qui dégagent le même parfum de spiritualité : Trois Berceuses, opus 49 (1984) et Chants mariaux, opus 54 (1985).

Gorecki : Lerchenmusik
Lerchenmusik & Kleines Requiem

Enfin, la musique instrumentale a offert le contrepoids nécessaire à cette production uniformément vocale. Elle a en particulier bénéficié d'une collaboration étroite avec le Quatuor Kronos qui a enregistré ses trois opus du genre (n°1, opus 62 (1989), n°2, opus 64 (1991) et l'immense n°3, opus 67 (2005, 50 minutes !)). D'autres pièces instrumentales existent au catalogue : adorable Fantaisie, opus 73, pour violon & piano (1997), brillant Kleines Requiem für eine Polka, opus 66 (1993), Concerto pour flûte, opus 65 (1992, épisode animé en 08:30) et surtout l'électrisant Concerto pour clavecin, opus 40 (1980, à ne pas manquer). Toutefois, le chef-d'oeuvre le plus accompli est, à mon très humble avis, le Trio pour clarinette, violoncelle & piano, opus 53 (1985) sous-titré "Lerchenmusik" (Surtout n'abandonnez pas trop vite : Lento-Largo, Molto lento & tranquillo, Cantabile & Dolce, Andante moderato & Tranquillo cantabile). L'enregistrement réalisé par Reinbert de Leeuw (Philips) est parfait et il propose en prime le Kleines Requiem für eine Polka.

A partir du tournant de l'an 2000, la production de Gorecki s'est très nettement ralentie, la santé du compositeur se détériorant. On attendait une suite en écho au succès de la troisième symphonie mais on n'a rien vu venir après 35 ans et le compositeur venait de disparaître. La maladie semblait un obstacle à l'écriture d'une nouvelle oeuvre symphonique de grande ampleur. Pourtant, lorsqu'on a ouvert ses tiroirs, on a découvert qu'une nouvelle partition existait à l'état de réduction pour piano, y compris un certain nombre d'indications quant à l'instrumentation projetée. Les esquisses ont tout naturellement été confiées à son fils, Mikolaj, également musicien, qui s'est fait un devoir de les compléter. Ainsi est née la Symphonie n°4, sous-titrée "Tansman Episodes", au motif un peu tiré par les cheveux que les voyelles constitutives du nom du compositeur polonais, Alexandre Tansman, cryptent le thème initial de l'oeuvre.

Mikolaj Gorecki
Mikolaj Gorecki

Ce n'est pas un hasard si Mikolaj Gorecki (1971- ) a pu se charger de la finition de la dernière oeuvre de feu son père : il est lui aussi compositeur. Son oeuvre, encore trop peu accessible, est de très bonne facture. Deux enregistrements, parus chez DUX, démontrent qu'il est aussi à l'aise dans le registre dynamique (Radiating Brightness ) que lyrique (Concerto-Notturno ). Anna Gorecka, la soeur de Mikolaj, est pianiste mais elle n'a eu que peu d'occasions de servir l'oeuvre de son père peu portée vers le clavier. La voici quand même dans la version alternative pour piano du Concerto pour clavecin.

S'il me fallait réunir en musique Gorecki père & fils, j'opterais volontiers pour un enregistrement à la pochette improbable, paru chez Warner classics : il propose l'une des dernières oeuvres écrites par Henryk, les merveilleux Postludes & Choral, opus 82 (2004) , d'après le Tristan de Richard Wagner et Orphée & Eurydice , composé par Mikolaj. S'il me fallait réunir le père et ses deux enfants, je n'aurais d'autre choix que de citer à nouveau ce précieux CD, paru chez DUX, reprenant le Concerto nocturne et le Nocturne pour orchestre de Mikolaj, d'une part, et le Concerto pour piano, opus 40, et le cycle Broad Waters, opus 39 (1979), d'Henryk.

CD Gorecki père & fils
Tristan Postludes & Orphée
CD Gorecki père & fils & fille
Nocturne & Concerto notturno & etc