Genres musicaux

La mélodie avec orchestre

Le lied germanique et la mélodie française

Le lied (Pluriel : des lieder) est un genre musical tellement ancré dans la tradition austro-allemande, que le substantif est passé tel quel dans toutes les langues. Il s'agit en bref d'une mélodie accompagnée greffée sur un poème d'auteur présumé connu. Un lied peut être isolé ou incorporé à un recueil. Il peut exister en plusieurs versions, en particulier transposé afin de convenir à diverses tessitures de voix. L'accompagnement est le plus souvent pianistique et plus rarement orchestral mais il n'est pas rare qu'une version initiale pour piano fasse l'objet d'une orchestration ultérieure.

Le lied partage fréquemment des moments d'émotion et/ou d'intimité avec le poème qui l'a inspiré. Il n'est dès lors pas surprenant qu'il ait essentiellement prospéré à l'époque (post)romantique. D'une part, l'Ancien Régime n'aurait pas compris qu'un artiste étale ses états d'âme en musique et quant à l'époque moderne, elle a tellement rompu avec le principe mélodique qu'elle ne s'y serait pas sentie à l'aise.

Le Maitre incontesté du lied germanique a été Franz Schubert, qui en a composé plus de 700. Ce vaste corpus constitue un sujet d'étude en soi qui ne peut trouver sa place ici. On a rapporté que c'est en découvrant quelques-uns de ces lieder que Beethoven mourrant se serait exclamé "Il y a vraiment une étincelle divine chez ce Schubert".

En Allemagne, les deux autres défenseurs majeurs du genre furent Hugo Wolff et Richard Strauss (4 letze Lieder), auxquels il convient d'ajouter, un brin en retrait, Robert Schumann, Johannes Brahms et beaucoup d'autres de moindre importance mais souvent bien inspirés.

L'école française a été la seule à (tenter de) rivaliser avec sa consoeur d'Outre-Rhin : à l'écoute davantage pudique des poètes d'expression française, elle a cultivé la mélodie pour elle-même sans effusion inutile. La traduction du terme allemand "Lied" en "Mélodie" a d'ailleurs créé une confusion délibérée entre le genre et le principe musical qui l'animait. Sauf deux cycles isolés et magistraux, l'un d'Hector Berlioz et l'autre d'Henri Duparc, les meilleures contributions ont été l'oeuvre de Gabriel Fauré, Claude Debussy et Maurice Ravel.

Si l'on s'éloigne davantage des bords du Rhin, on découvre sous toutes les longitudes un grand nombre de musiciens petits et grands ayant contribué au genre mélodique avec plus ou moins de bonheur si bien qu'au bilan, le domaine du lied s'avère impossible à couvrir dans un espace restreint. Pour cette raison, cette chronique se penche uniquement sur le cas particulier de la mélodie accompagnée par un (grand) orchestre. C'est une variante ambitieuse qui exige un investissement accru de la part du compositeur, d'autant qu'il n'est pas rare que ces pièces orchestrées fassent partie d'un cycle complet. De tels cycles ont d'ailleurs répondu à une attente des sociétés philharmoniques, lassées de programmer un peu arbitrairement des airs de concert ou d'opéra entre deux oeuvres symphoniques.

Le lied orchestral

Orchesterlieder, en allemand, orchestral songs, en anglais, et mélodie avec orchestre, en français, sont les appellations d'un genre reprenant un ensemble d'oeuvres souvent bien inspirées.

On attribue éventuellement à Franz Liszt d'avoir eu le premier l'idée d'orchestrer l'accompagnement de ses lieder de jeunesse. C'est possible mais reconnaissons qu'il n'est pas aisé de le confirmer tant la datation des versions successives d'une même oeuvre a été faussée par des publications tardives (Es war ein König in Thule : version avec piano et version avec orchestre). Les choses sont plus claires avec son collègue, ami et protégé, Hector Berlioz, qui semble avoir compris (presque ?) avant tout le monde le pouvoir de séduction de l'accompagnement orchestral. Son premier essai dans le genre a été la capiteuse mélodie, La Captive (1834), ici superbement chantée par Véronique Gens. Il a surtout récidivé, en 1856, avec le cycle magistral en 6 parties des Nuits d'été (1856, la version avec piano est datée de 1841). Ce chef-d'oeuvre absolu a été enregistré un nombre incalculable de fois dans diverses tessitures de voix : comparez la performance de la britannique Janet Baker chantait le n°2, le Spectre de la Rose ), il y a 50 ans et la française Régine Crespin 10 ans plus tard. Etranges débuts d'un genre musical initié par deux musiciens, l'un hongrois et l'autre français, qui a rapidement et durablement inspiré leurs collègues germaniques.

Orchesterlieder

Le lied austro-allemand. 50 années (1875-1925) condensent à elles seules l'essentiel de la production du lied orchestral : tous les musiciens de langue allemande, petits et grands s'y sont mis avec un taux de réussite exemplaire. Le genre a connu ses plus grandes heures de gloire sous le règne de Gustav Mahler qui s'en est fait une spécialité. Il en a composé tout au long de sa vie et si les cycles Kindertotelieder (1904), Lieder eines fahrenden Gesellen (1886), Das Knaben Wunderhorn (1901) et Das Lied von der Erde n'ont jamais quitté le box office, il ne faudrait cependant pas négliger quelques cycles moins souvent joués : Rückert Lieder (1904), Das klagende Lied (1880) une des rares oeuvres de jeunesse de Mahler à avoir échappé à la perte. Alma Mahler-Werfel (1879-1964). En Allemagne les Wesendonck Lieder (1858) de Richard Wagner, l'une de ses rares infidélités au monde de l'opéra, ont montré le chemin. La génération suivante fut dominée par le talent vocal de deux génies incontournables : Un enregistrement indispensable, paru chez Harmonia Mundi, a particulièrement retenu mon attention, consacré aux 24 mélodies pour orchestre de Hugo Wolf (1860-1903). Elles sont certes minoritaires à côté des 270 oeuvres similaires avec accompagnement de piano mais elles resplendissent de mille feux ! Ce sera pour vous l'occasion de (re)découvrir un musicien beaucoup trop négligé que l'histoire a considéré comme le seul rival (mélodique) possible de Franz Schubert (rien que cela !) et que la folie a emporté bien trop tôt. Vous trouverez sur ce CD, 13 Mörike-Lieder (Gebet, Der Feuerreiter), 4 mélodies du Spannisches Liederbuch et 7 Goethe-Lieder (Mignon : Kennst du das Land, Prometheus, Der Rattenfänger, Anakreons Grab, Harfenspieler III). Un autre enregistrement - historique et mythique - est toujours bien là pour nous rappeler que Richard Strauss fut le Maître insurpassé de la mélodie pour voix de femme. D'aucuns trouveront la direction un peu effacée de Georges Szell mais elle a néanmoins le mérite de ne faire aucune ombre à la voix lumineuse d'Elisabeth Schwarzkopf. Cela dit, je conviens que depuis 1956, beaucoup d'autres versions ont vu le jour. Comparez dans l'ordre des tempi de plus en plus allants, Renée Fleming, Elisabeth Schwartzkopf et Gundula Janowitz dans Abendrot, le point culminant des Quatre derniers Lieder du Maître, qui planent, sans concurrence, au firmament du genre. (Traum durch die Dämmerung, Op. 29, No. 1, Gesang der Apollopriesterin, Op. 33, No. 2). Max Reger (Der Hirten Lied am Krippelein, Op. 76) Hans Pfitzner n'a écrit que 5 mélodies pour orchestre mais il a tardivement orchestré 25 lied initialement accompagnés au piano. Un CD remarquable, paru chez CPO reprend l'essentile de cette production. Alexandre von Zemlinsky les trois viennois : Alban Berg (Fünf Orchesterlieder, op. 4, Sieben Frühe Lieder, Altenberg Lieder) Franz Schreker (Fünf Gesänge) Günter Neubert (1936–) ???, Joseph Marx (1882–1964), Egon Wellesz (1885–1974) Wolfgang Erich Korngold

Mélodies orchestrales

L'un des plus beaux ensembles de mélodies françaises demeure celui composé par Henri Duparc (1848-1933). Atteint par une maladie neurologique invalidante, ce grand musicien a dû abandonner la composition prématurément, en 1885, ne laissant à la postérité que quelques oeuvres éparses (Perpétuellement insatisfait, il en a détruit un grand nombre d'autres) et essentiellement 17 mélodies d'une rare perfection dont 8 ont été orchestrées par ses soins (L'Invitation au voyage de Charles Baudelaire, Au pays où se fait la guerre de Théophile Gautier, Extase de Jean Lahor, La Vague et la Cloche de François Coppée, Le Manoir de Rosemonde de Robert de Bonnières, Chanson triste de Jean Lahor, Phydilé de Leconte de Lisle, Testament d'Armand Silvestre).

Duparc n'a formé qu'un seul élève Jean Cras. Camille Saint-Saëns

Poème de l'amour et de la mer, op.19 d'Ernest Chausson, sur des poèmes de Maurice Bouchor Shéhérazade, M.41 de Maurice Ravel, sur des poèmes de Tristan Klingsor Don Quichotte à Dulcinée, M.84 de Maurice Ravel, sur des poèmes de Paul Morand Offrandes, d'Edgard Varèse, sur des poèmes de Vicente Huidobro et de José Juan Tablada Trois Complaintes du soldat d'André Jolivet, sur des poèmes du compositeur Poèmes pour Mi d'Olivier Messiaen, sur des poèmes du compositeur Le Soleil des eaux de Pierre Boulez, sur des poèmes de René Char Pli selon pli de Pierre Boulez, sur des des poèmes de Stéphane Mallarmé Correspondances d'Henri Dutilleux, sur des textes de Prithwindra Mukherjee, Alexandre Soljenitsyne, Rainer Maria Rilke et Vincent van Gogh Le Temps l'horloge d'Henri Dutilleux, sur des textes de Jean Tardieu et Robert Desnos.

Orchestral songs

La mélodie russo-polonaise. Karol Szymanowski (1882–1937), Vladislav Zelenski (1837–1921) Le song anglo-saxon. Benjamin Britten (1913–1976) Holst, Elgar, Delius, v. Quilter, Butterworth, Elgar, Finzi, Ireland, Vaughan Williams La mélodie nordique. Edvard Grieg (1843–1907), Jean Sibelius (1865-1957), Einojuhani Rautavaara (1928- ),Fartein Valen (1887–1952) Hillborg: Lontana in sonno +Boldemann: 4 Epitaphs op. 10 +Gefors: Lydias sanger

mélodie avec orchestre

 

Orchesterlieder

Wesendonck-Lieder de Richard Wagner, sur des poèmes du compositeur Lieder eines fahrenden Gesellen de Gustav Mahler, sur des poèmes du compositeur Des Knaben Wunderhorn de Gustav Mahler, sur des poèmes du Knaben Wunderhorn Rückert-Lieder de Gustav Mahler, sur des poèmes de Friedrich Rückert Kindertotenlieder de Gustav Mahler, sur des poèmes de Friedrich Rückert Das Lied von der Erde de Gustav Mahler, sur des poèmes chinois traduits et adaptés par Hans Bethge Symphonie lyrique, op.18 d'Alexander von Zemlinsky, sur des poèmes de Rabindranath Tagore Gurre-Lieder d'Arnold Schönberg, sur des poèmes de Jens Peter Jacobsen Altenberg Lieder d'Alban Berg, sur des textes de Peter Altenberg Quatre Lieder, op.13 d'Anton Webern sur des poèmes de Karl Kraus, Georg Trakl et deux poèmes chinois traduits par Hans Bethge Vier letzte Lieder, op.150 de Richard Strauss, sur des poèmes de Hermann Hesse et Joseph von Eichendorff

Le lied austro-allemand tient énormément à la portée du texte inspirateur d'où l'habitude fréquemment respectée de citer le nom du poète dans l'intitulé du cycle (Exemple : Ruckert Lieder). Trois musiciens de génie ont contribué au genre de façon définitive :

En Allemagne les Wesendonck Lieder (1858) de Richard Wagner, l'une de ses rares infidélités au monde de l'opéra, ont montré le chemin. La génération suivante fut dominée par le talent vocal de deux génies incontournables : Un enregistrement indispensable, paru chez Harmonia Mundi, a particulièrement retenu mon attention, consacré aux 24 mélodies pour orchestre de Hugo Wolf (1860-1903). Elles sont certes minoritaires à côté des 270 oeuvres similaires avec accompagnement de piano mais elles resplendissent de mille feux ! Ce sera pour vous l'occasion de (re)découvrir un musicien beaucoup trop négligé que l'histoire a considéré comme le seul rival (mélodique) possible de Franz Schubert (rien que cela !) et que la folie a emporté bien trop tôt. Vous trouverez sur ce CD, 13 Mörike-Lieder (Gebet, Der Feuerreiter), 4 mélodies du Spannisches Liederbuch et 7 Goethe-Lieder (Mignon : Kennst du das Land, Prometheus, Der Rattenfänger, Anakreons Grab, Harfenspieler III).

Gustav Mahler (1860-1911) a parsemé sa carrière de quelques cycles magistraux qui doivent être connus de tous. Dès ses débuts il a frappé fort avec Das klagende Lied et les 3 Lieder aus der Jugendzeit. Ensuit se sont enchaînés les Lieder eines fahrenden Gesellen, Des Knaben Wunderhorn, les Rückert-Lieder, les Kindertotenlieder et enfin Das Lied von der Erde

Richard Strauss (1864-1949) a offert ses plus beaux chants à la voix féminine en orchestrant somptueusement une trentaine dont les incontournables Zueignung, opus 10, et Morgen. Evidemment le sommet de l'art est atteint dans les ultimes Vier letzte Lieder, pierre de touche de toutes les grandes sopranos à commencer par l'illustre Elisabeth Schwarzkopf mais personne ne vous en voudra d'aimer Renée Fleming

Arnold Schönberg (1874-1951) qui a démarré sa carrière par quelques musiques somptueuses dont ces [ROMPU]Lien rompu[rompu]6 Lieder, opus 8 (1905). Evidemment le grand chef-d'oeuvre est l'immense [ROMPU]Gurrelieder chef-d'oeuvre absolu qui démontre deux choses :Vous auriez tort d'aimer moins les 4 Lieder, opus 22 (19??).

Les membres de la Deuxième Ecole de Vienne, précisément fondée par Schönberg ont abordé le genre et vous n'avez aucune excuse d'ignorer à tout le moins leurs oeuvres de relative jeunesse celles qui ne s'insèrent pas encore vraiment dans la filiation dodécaphonique. Alban Berg (Sieben frühe Lieder, [ROMPU]Lien rompu[rompu]5 Altenberg Lieder, opus 4, [ROMPU]Lien rompu[rompu]Der Wein), Anton Webern n'a écrit que des lieder avec accompagnement depiano ce qui n'est pas l'objet je vous ai quand même trouvé ces 3 Lieder (1913)

Ces modèles intimidants ont laissé peu de place au répertoire pour les oeuvres de musiciens moins connus mais parfaitement estimables :

  • Cultivée, musicienne, belle, intelligente, indépendante d'esprit, Alma Mahler (née Schindler, 1879-1964) a souffert d'avoir sacrifié sa vie à l'art mais aussi à la carrière de son illustre mari. On dit qu'elle a composé une bonne centaine de lieder mais nous n'en connaissons réellement qu'une bonne douzaine qui ont été orchestrés par d'autres (ici par Julian Reynolds).
  • Il est difficile de trouver plus mahlérienne que la première mélodie des 6 Maerterlinck lieder, opus 13, d'Alexander Zemlinsky (1871-1942). Ce n'est nullement une réserve tellement ce cycle est beau.
  • Max Reger (1873-1916) passe pour un musicien indigeste ayant abusé des contrepoints lourds et compliqués. Il s'est montré sous un bien meilleur jour dans ses pièces vocales et je ne parle pas que de Maria Wiegenlied, extraite de Schlichte Weisen, opus 76, jolie chanson de Noël qui doit être chantée avec retenue sous peine de dérapage. Reger a orchestré de main de maître quelques mélodies d'illustres prédécesseurs.
  • blabla2
  • Hans Pfitzner (Lethe, opus 37)
  • Joseph Marx (1882-1964) fait partie de ces musiciens oubliés dont on ferai bie nde se souvenir grâce par exemple à l'inspiré Verklârtes Jahr (Part 1, Part 2).
  • Frank Martin (1890-1974) (6 Monologe aus Jedermann, Part 2)
  • Paul Hindemith (1895-1963), un musicien trop souvent redouté pour la difficulté présumée de sa musique en surprendra plus d'un dans ces 3 Gesânge, opus 9, au lyrisme passionné et passionnant (Meine Nächte sind heiser zerschrien & Weltende et Aufbruch der Jugend) !
  • Karl Amadeus Hartmann (1905-1963) : (Gesangs-Szene).
  • Le suisse Othmar Schoeck (1886-1957) s'est présenté comme le digne successeur d'Hugo Wolf en particulier pour son aptitude à endosser le genre du lied : (Lebendig begraben), opus 40) qui a eu cette chance d'être retenu par Dietrich Fischer-Dieskau qui lui a consacré plusiseurs ? enregistrements avec accompagnement de piano. Sa production dans le genre du lied est considérable (Elegie Liederfolge, opus 36 ou encore Gaselen, opus 38)

,, and Frank Martin: 6 Monologe aus Jedermann. Paul von Klenau's Die Weise von Liebe und Tod des Kornetts Christoph Rilke (1918) and Gespräche mit dem Tod.

. 50 années (1875-1925) condensent à elles seules l'essentiel de la production du lied orchestral : tous les musiciens de langue allemande, petits et grands s'y sont mis avec un taux de réussite exemplaire. Le genre a connu ses plus grandes heures de gloire sous le règne de Gustav Mahler qui s'en est fait une spécialité. Il en a composé tout au long de sa vie et si les cycles Kindertotelieder (1904), Lieder eines fahrenden Gesellen (1886), Das Knaben Wunderhorn (1901) et Das Lied von der Erde n'ont jamais quitté le box office, il ne faudrait cependant pas négliger quelques cycles moins souvent joués : Rückert Lieder (1904), Das klagende Lied (1880) une des rares oeuvres de jeunesse de Mahler à avoir échappé à la perte. Alma Mahler-Werfel (1879-1964). Un autre enregistrement - historique et mythique - est toujours bien là pour nous rappeler que Richard Strauss fut le Maître insurpassé de la mélodie pour voix de femme. D'aucuns trouveront la direction un peu effacée de Georges Szell mais elle a néanmoins le mérite de ne faire aucune ombre à la voix lumineuse d'Elisabeth Schwarzkopf. Cela dit, je conviens que depuis 1956, beaucoup d'autres versions ont vu le jour. Comparez dans l'ordre des tempi de plus en plus allants, Renée Fleming, Elisabeth Schwartzkopf et Gundula Janowitz dans Abendrot, le point culminant des Quatre derniers Lieder du Maître, qui planent, sans concurrence, au firmament du genre. (Traum durch die Dämmerung, Op. 29, No. 1, Gesang der Apollopriesterin, Op. 33, No. 2). Max Reger (Der Hirten Lied am Krippelein, Op. 76) Hans Pfitzner n'a spécifiquement écrit que 5 mélodies pour orchestre mais il a tardivement orchestré 25 lied initialement accompagnés au piano. Un CD remarquable, paru chez CPO reprend l'essentiel de cette production. Alexandre von Zemlinsky les trois viennois : Alban Berg (Fünf Orchesterlieder, op. 4, Sieben Frühe Lieder, Altenberg Lieder) Franz Schreker (Fünf Gesänge) Günter Neubert (1936–) ???, Joseph Marx (1882–1964), Egon Wellesz (1885–1974) Wolfgang Erich Korngold

orchestral songs

Le song anglo-saxon.

Sea Drift (Delius) (en) de Frederick Delius, sur un poème de Walt Whitman Songs of Sunset (en) de Frederick Delius, sur des poèmes d'Ernest Dowson (en) Vox Clamans in Deserto de Carl Ruggles

Benjamin Britten (1913–1976) Holst, Elgar, Delius, v. Quilter, Butterworth, Elgar, Finzi, Ireland, Vaughan Williams. In British and American music examples of orchestral song cycles include Britten's cycles Nocturne (1958) Les Illuminations and Our Hunting Fathers. Ralph Vaughan Williams contributed the orchestration of his On Wenlock Edge, originally for voice, piano and optional string quartet. Other English orchestral songs include those by Delius, Hubert Parry, Charles Villiers Stanford, Finzi, John Ireland, as well as posthumous orchestrations of Ivor Gurney's songs in arrangements by Gerald Finzi and Herbert Howells.

John Adams The Wound-Dresser

Mélodie nordique

Aside from Grieg Scandinavian examples include Ture Rangström's Swedish cycle Häxorna ("The Witches") (1938) Den Utvalda ("The Chosen"), Madetoja's Syksy-sarja (Autumn Song Cycle), Selim Palmgren's En sällsam fågel (a lonely bird) and Aamun autereessa (in the morning mist), Danish composer Peter Lange-Müller's orchestrations of his songs, and Erik Norby's Rilke-Lieder for mezzo-soprano and orchestra. Aside from Grieg Scandinavian examples include Ture Rangström's Swedish cycle Häxorna ("The Witches") (1938) Den Utvalda ("The Chosen"), Madetoja's Syksy-sarja (Autumn Song Cycle), Selim Palmgren's En sällsam fågel (a lonely bird) and Aamun autereessa (in the morning mist), Danish composer Peter Lange-Müller's orchestrations of his songs, and Erik Norby's Rilke-Lieder for mezzo-soprano and orchestra.

Edvard Grieg (1843–1907), Jean Sibelius (1865-1957), Einojuhani Rautavaara (1928- ),Fartein Valen (1887–1952)

Mélodie dans les pays de l'est

La mélodie russo-polonaise. Glazunov and Rimsky-Korsakov's orchestrations of Musorgsky's four Songs and Dances of Death

Deux poèmes de Paul Verlaine, op.9 d'Igor Stravinsky Suite sur des textes de Michelangelo Buonarroti, op.145 de Dmitri Schostakovitch ( From Jewish Folk Poetry, Romances on words by Japanese poets, Suite on Verses of Michelangelo Buonarroti (1974)), sur des poèmes de Michel-Ange Chants d'amour de Hafiz, op.26 de Karol Szymanowski Chants du muezzin passionné, op.48 de Karol Szymanowski Les Espaces du sommeil, de Witold Lutosławski, sur des poèmes de Robert Desnos

Karol Szymanowski (1882–1937), Vladislav Zelenski (1837–1921)

Divers

. An example of a single long song text is found in Sibelius' tone poem Luonnotar.[5] Other examples include Grieg's Den Bergtekne, op. 32. Hugo Wolf scored twenty-four of his songs for voice and orchestra, including Prometheus. Max Reger wrote many songs but only one orchestral song, An die Hoffnung (To Hope) on a poem by Hölderlin.

.Coral Island de Tōru Takemitsu, sur des poèmes de Makoto Ōoka